En date du 3 mai 2022 les Journalistes burundais se sont joints au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la liberté de la presse.
Sous le thème : « Le journaliste sous l’emprise du numérique », les cérémonies de cet évènement se sont déroulées à la maison de la presse en présence de l’Assistant du Ministre de la Communication, des Technologies de l’information et des médias, de madame la Présidente du CNC, des cadres du Ministère en charges de la Communication, des membres des organisations des professionnelles des médias et des journalistes.
Dans son allocution, l’Assistant du Ministre en charge de la Communication et des Médias a d’abord souhaité la bonne fête à tous les journalistes précisant ainsi que cette journée est à tous les burundais car selon lui, les médias et les journalistes puisent leur légitimité auprès des burundais et la liberté des médias et des journalistes qui est réelle au Burundi, est une délégation de la liberté d’expression collective des burundais.
Parlant du thème choisi pour cette journée : « le journaliste sous l’emprise du numérique », c’est un thème intéressant pour le Ministère de la Communication, des Technologies de l’information et des médias a précisé M. Kitamoya car ce Ministère s’active à réduire la fracture numérique pour que tous les burundais aient facilement accès aux savoirs qui leur permettent de prendre des décisions qui les aident à améliorer leur bien-être.
L’Assistant du Ministre en charge de la Communication s’est ainsi réjoui de l’état de progression du Burundi en matière de la liberté de la presse car le classement de Reporters Sans Frontières place le Burundi en 107ème position avec un score de 55,7 en 2022 contre la 147ème position avec un score de 52,4 en 2022, tout cela grâce aux efforts du Gouvernement burundais en général et du Ministère en charge des Médias en particulier visant à promouvoir le métier de journalisme.
Il en a profité pour rassurer aux professionnels des médias et journalistes que le Ministère de la Communication, des Technologies de l’information et des Médias, a entrepris des actions qui vont rendre aisé leur travail de vérification des faits et des actes citant entre autres le processus de révision de la loi régissant la presse au Burundi qui est dans sa phase terminale et l’élaboration de la loi portant accès à l’information qui une fois votée facilitera le fact-cheking nécessaire pour débusquer le mensonge véhiculé par certaines sources d’information.
Il a regretté cependant le manque de formation et la précarité des conditions de travail et de vie des journalistes burundais qui se manifestent comme handicap majeur du professionnalisme chez les journalistes.
Aux partenaires au développement intervenant dans le secteur de la communication et de l’information, l’ Assistant du Ministre a salué leurs efforts fournis pour apporter des appuis multiformes aux médias burundais avant de leur demander de coordonner leurs multiples apports pour ne pas se retrouver en train d’exécuter les mêmes activités leurs conseillant aussi d’avoir des plans d’actions conjoints avec le ministère.